Les additifs sont des substances naturelles, comme l’acide ascorbique antioxydant, ou de synthèse chimique, comme l’aspartame au goût sucré.

 

Ils sont ajoutés aux aliments pour exercer certaines fonctions techniques, comme colorer, sucrer, ou encore, contribuer à la conservation des aliments. Ils peuvent également avoir une fonction commerciale, en  rendant l’aspect et la texture des produits plus attirants. Mais parfois les additifs sont également utilisés pour compenser l’absence ou la faible quantité d’ingrédients plus onéreux, comme par exemple un colorant rouge pour masquer l’absence de fruits dans un gâteau. La présence d’additifs alimentaire peut alors être signe d’un produit de moindre qualité.

 

L'Anses précise qu’ un additif n’est autorisé dans l’ alimentation humaine que s’il ne fait pas courir de risque au consommateur aux doses utilisées. Mais la preuve de leur innocuité ne suffit pas. Pour pouvoir être utilisée, une substance doit aussi faire la preuve de son intérêt. Sachez par ailleurs que certains additifs ont été interdits, suspendus ou font l’objet de restrictions.

 

Par exemple, depuis le 1er janvier 2020, l’utilisation de l’additif E171, constitué de particules de dioxyde de titane notamment sous forme de nanoparticules, a été suspendue dans les denrées alimentaires, en raison des incertitudes sur son innocuité. Mais ce n’est pas le seul, et la liste est longue.

 

S’il n’y a pas de raison de s’inquiéter parce que vous consommez occasionnellement un produit contenant un édulcorant ou un colorant de synthèse, il vaut mieux privilégier une alimentation à base de produits peu transformés afin d’éviter les multiples additifs ou arômes artificiels. Enfin, retenez simplement que plus la liste des ingrédients est longue, plus il faut se méfier.

 

Avec la participation de l'association CLCV Montpellier.