Arnaques financières ou l’illusion de l’argent facile ? avec le réseau des CTRC
Savez-vous qu’environ 1 % des Français aurait été victime d'arnaques financières ? Ces dernières ne sont pas nouvelles mais, avec le développement d'internet, elles se sont multipliées.
De nombreuses annonces proposent des placements mirifiques et incitent les particuliers à investir dans des produits qui ne sont qu'un mirage. Des sociétés proposent également d'investir dans des placements "atypiques" ou "alternatifs" à hauts rendements : diamants, terres rares, énergies renouvelables. Mais les risques liés à ce type d'investissement sont souvent élevés.
Alors comment se prémunir de ce type d'arnaque qui peut vous coûter cher ? Ecoutons Agathe Morin de l'association Indecosa CGT 17.
Il faut savoir que le coût de ces arnaques financières remonte à près de 500 millions d'euros par an et qu'en moyenne, la perte est de 40 000 euros par victime. Ces arnaques reposent souvent sur un faux site internet imitant celui d'une société ou d'une institution officielle et autorisée. Les mails et sites irréguliers se multiplient en dépit des actions des pouvoirs publics. Il en existe plus de 4300 !
Face à ce fléau, quatre institutions : la Banque de France, l'Autorité des marchés financiers, le Parquet de Paris et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, se sont engagées pour dénoncer ces pratiques et en limiter les effets par leurs actions coordonnées. Mais comment repérer ce type d'usurpations de site internet et d'adresses mail d'institutions illégales ?
Demandez-vous d'abord si l'offre n'est pas trop belle pour être vraie, et si le placement proposé correspond réellement à vos besoins. Ensuite, vérifiez si la personne en ligne est un intermédiaire enregistré. Vous ne devez en aucun cas partager d'information sensible, telle qu'un avis d'imposition, relevé bancaire ou carte d'identité. Et surtout, méfiez-vous des rendements élevés. Vous pouvez consulter les 5 listes noires établies par l'AMF et l'ACPR, ainsi que les listes blanches des acteurs autorisés.
En résumé :
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Avec la participation du CTRC Nouvelle-Aquitaine (Union des CTRC ALPC (Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes).